Présentation


"La Géographie n'est autre chose que l'Histoire dans l'espace, de même que l'Histoire est la Géographie dans le temps." Elisée Reclus, L'Homme et la Terre, 1905.

L'objectif de ce site est de faire connaître l'épistémologie et les didactiques de la Géohistoire. Il veut être un lieu centralisant les différentes actualités géohistoriques aussi bien dans l'Enseignement que dans la Recherche.

Mondialisation

RECHERCHE

Février 2023 :

CAPDEPUY Vincent, Le Monde ou rien. Histoire d’un concept géographique, Presses Universitaires de Lyon, collection Espaces critiques, 2023, 169 pages.

Compte-rendu ajouté à la page dédiée à Vincent Capdepuy. 

Octobre 2018 :
Retrouvez l’interview de Vincent Capdepuy à propos de son dernier livre «50 histoires de mondialisations» (Alma Éditeur) sur TV5 Monde en cliquant sur le lien ci-dessous.



Octobre 2018 :
Pour la sortie de son dernier livre, le géohistorien et enseignant Vincent Capdepuy a été invité par Emmanuel Laurentin dans son émission La Fabrique de l'Histoire (France Culture) pour évoquer la mondialisation en 50 histoires.

Retrouvez le podcast de l'émission en cliquant sur l'incrustation ci-dessous (de 16'27 à 35'55) :




Résumé :
Des premiers contacts entre l’homme de Neandertal et Homo sapiens jusqu’à la mise en réseau de l’espace-temps par Wikipédia, voici une histoire ludique. On y découvrira comment notre orange bleue est sillonnée depuis les origines. En 50 histoires de mondialisations. Et 50 cartes.

« Imaginez un damier de cinquante cases. Chaque case est une fenêtre sur le labyrinthe de la mise en Monde de l’humanité. Chaque case est une histoire à la croisée d’autres histoires. » Ainsi Vincent Capdepuy présente-t-il ce travail de géohistoire inspiré par Italo Calvino et Antonio Tabucchi.

Voici, parmi d’autres surprises, une carte mésopotamienne du VIe siècle avant notre ère. Ou bien le récit des pérégrinations de l’ambassadeur Zhang Qian envoyé dans « les territoires de l’ouest » il y a plus de 2 150 ans. Mais également l’expédition mystérieuse des frères Vivaldi partis de Gênes avec deux galères pour trouver une autre route des Indes. Ou encore les amours de Pocahontas et de John Smith au début du XVIIe siècle. Mais aussi la prophétie de Vaita, le Polynésien, dans les années 1760, avant l’arrivée des « pirogues sans balancier ». Et presque pour conclure la carte du monde selon Wikipédia...

À la fin de ces 50 histoires, le lecteur peut choisir le chapitre suivant – à partir des propositions faites par l’auteur. Au gré de sa lecture, de sa réflexion et de ses envies.

Bienvenue dans l’archipel planétaire.


Retrouvez le compte-rendu de lecture posté sur la Cliothèque en cliquant ici.


Avril 2018 :
Gilles BERNARD vient de publier son dernier livre intitulé Néron et Jésus. Essai de géohistoire sur le mondial et l'universel, chez l'Harmattan, 356 pages.

Retrouvez ce livre et lisez un extrait gratuit sur le site de l'éditeur en cliquant sur l'image ci-dessous :

2018_Gilles Bernard_Néron et Jésus

Résumé :
Le destin de Néron était d'achever la construction de l'empire romain et couronner la politique par l'art. La mission de saint Paul était la transformation de l'enseignement de Jésus en un projet politique global. Cet ouvrage retrace la dynamique identitaire romaine face à la naissance de l'universalisme chrétien, provenant du Moyen-Orient.


Octobre 2017 :
FRANKOPAN Peter (2017), Les routes de la Soie. L’histoire au cœur du mondeNevicata, 736 pages, traduit de l'anglais par Guillaume Villeneuve.


Résumé : 
Avec son " histoire du coeur du monde ", Peter Frankopan renverse le récit traditionnel de l'histoire, qui gravite autour de la Grèce antique, de Rome, de l'irrésistible ascension de l'Europe, et qui mérite, selon lui, une relecture urgente et approfondie. L'auteur s'attache à élargir la perspective du lecteur. Il tourne son regard vers l'Est, vers " une région à mi-chemin entre Orient et Occident, qui va des rives orientales de la Méditerranée jusqu'à la mer Noire et à l'Himalaya ". 
C'est là qu'il place le curseur de sa lecture de l'histoire. S'appuyant sur un éventail prodigieux de sources dans au moins une dizaine de langues (depuis Hérodote jusqu'aux dépêches les plus récentes du Département d'Etat américain), le récit balaie une période qui va des campagnes d'Alexandre le Grand jusqu'aux luttes géopolitiques du xxie siècle. Au fil de chapitres rondement menés, il nous livre un formidable travail d'investigation historique pour faire revivre avec intensité de merveilleuses histoires.

En complément, retrouvez en cliquant sur l'image ci-dessous l'entretien accordé par Peter Frankopan au salon du livre des Rendez-vous de l’histoire à Blois en 2017.

2017_RDV Blois_Peter Frankopan

Enfin, en décembre 2017, l'historien fut invité à venir parler de son livre par Emmanuel Laurentin dans la Fabrique de l'Histoire pour une émission sur le thème "Par les routes et par les chemins". Retrouvez le podcast en cliquant ci-dessous :



Octobre 2017 : 

Serge Gruzinski (2017), La machine à remonter le temps, Fayard, 368p.

Résumé :
En 1517, il y a cinq cents ans, la réforme de Luther fracture l'Europe. La même année, les conquistadores espagnols s'en prennent au Mexique, qu’ils colonisent et christianisent. Ils y introduisent aussi notre façon d’écrire l’histoire.
Les vainqueurs ignorent tout des sociétés indigènes. Or pour imposer leur loi, ils doivent impérativement connaître les coutumes et donc le passé des vaincus. Mais que sont l’histoire et le temps dans l’esprit des Indiens ? Le temps n’est pas encore une valeur universelle. Comment les Espagnols formatés dans une Europe chrétienne où l’histoire est chronologique et orientée auraient-ils pu concevoir et accepter la cosmologie méso-américaine ?
Civilisés contre barbares ? En quelques décennies, la machine à remonter le temps des envahisseurs s’emploie à capturer les mémoires des sociétés amérindiennes pour leur fabriquer un passé qui puisse être rattaché au patrimoine antique de la chrétienté. Du côté des Indiens, le souvenir de leur monde au sein duquel les êtres, les choses et les dieux étaient liés se dilue avec le passage des générations même si, dans les codex ou dans les mystérieux cantares, subsistent quelques pans secrets de leur mémoire.
Serge Gruzinski propose ici une exploration inédite des débuts de l’expansion coloniale et nous explique comment, sur le terrain, religieux et Indiens se mettent à écrire l’histoire du monde.



Septembre 2017 :
SANDERS Léa (2017), Peupler la terre. De la Préhistoire à l'ère des métropolesPresses Universitaires de Rennes et François-Rabelais, 450 pages.

2017_Léa Sanders-Peupler la Terre

Présentation de l'éditeur :
Ce livre aborde la question du peuplement mondial à travers le regards d’historiens, d’archéologues et de géographes travaillant sur 12 « transitions » de peuplement en Afrique, en Amérique et en Europe, de la Préhistoire à nos jours. Ainsi, il permet d’appréhender la complexité des phénomènes historiques pour les simplifier, les comparer et écrire une histoire du peuplement mondial.


Mai 2017 :
Christian Grataloup (2017), Le monde dans nos tasses. Trois siècles de petit déjeuner, Armand Colin272 pages.

2017_Grataloup_Le monde dans nos tasses

Présentation de l'éditeur 
« Thé ? Café ? Chocolat ? » Cette litanie du matin, formulée dans tous les hôtels du monde, évoque à chacun un rituel quotidien immuable : celui du petit déjeuner. Qui peut en effet imaginer se réveiller sans l’odeur stimulante d’un café, la chaleur enrobante d’un thé ou la douceur réconfortante d’un chocolat chaud ?
Et pourtant, ces boissons, pour nous si familières, n’ont rien d’européennes. Ni le caféier, ni le théier, ni le cacaoyer ne poussent dans les contrées tempérées. Alors comment ces produits ont-ils fait irruption dans nos tasses, et ce dès le XVIIIe siècle, au point de devenir nos indispensables complices des premières heures du jour ?
En retraçant l’étonnante histoire du petit déjeuner, de la découverte des denrées exotiques à leur exploitation, de leur transformation à leur diffusion en Europe et dans le monde, c’est toute la grande histoire de la mondialisation et de la division Nord/Sud que Christian Grataloup vient ici nous conter.
Ainsi chaque matin, depuis trois siècles, en buvant notre thé, notre café ou notre chocolat, c’est un peu comme si nous buvions le Monde…


Novembre 2016 :
L'American Museum of Natural History (AMNH) vient de poster une vidéo d'un peu plus de 6 minutes retraçant une géohistoire du peuplement de la Terre de la Préhistoire à nos jours, avec une projection jusqu'en 2100. A visionner ci-dessous:


Février 2016
Dans le cadre de conférences sur la Mondialisation, Christian Grataloup est venu éclairer d'un point de vue spatial et temporel cette notion au coeur de notre actualité. Cliquez sur la vignette ci-dessous pour accéder à la vidéo. 



Septembre 2015 :


Présentation de l'éditeur 

La brusque prise de contrôle des Amériques par quelques poignées d'Européens a fait bifurquer l'histoire de l'humanité. Une civilisation de l'Eurasie parmi d'autres a pu faire émerger un niveau de réalité proprement mondial qu'elle a doté de bien de ses traits. Pure contingence ? Le Monde aurait sans doute pu être autre. Sa genèse, depuis les " Grandes Découvertes ", procède et hérite de logiques beaucoup plus anciennes. Gengis Khan ou Sheng He lièrent les fils du possible de manières qui eussent pu aboutir à des histoires bien différentes. Pour autant, un retour sur l'Ancien Monde et sa géohistoire permet de mieux comprendre pourquoi c'est ce monde-ci qui s'est forgé... et pourquoi nous nous interrogeons aujourd'hui sur la mondialisation ! En débrouillant tout un faisceau d'histoires qui comporte bien des hésitations, bégaiements et retours en arrière, l'auteur de ce livre remet en perspective et éclaire d'un jour nouveau les questions posées par l'invention du Monde : pourquoi l'Europe en fut-elle l'initiatrice ? Quelle est l'origine du sous-développement ? Pourquoi la révolution industrielle commença-t-elle en Angleterre ? Au-delà, il donne à l'étudiant, à l'enseignant et à tous ceux qui s'interrogent sur le phénomène " mondialisation " les moyens d'appréhender sa réalité de manière bien moins partielle, partiale ou réductrice que ce n'est généralement le cas. Ni linéaire, ni inéluctable, la mondialisation se présente comme une forme de compromis entre des héritages variés, des mémoires contradictoires qui contribuent à la différencier la face de la Terre. Cet ouvrage est exemplaire des apports possibles d'une géographie des histoires du monde. La prise en compte du temps long de l'humanité permet de comprendre pourquoi " mondial " n'est pas synonyme d'" universel " et pourquoi réduire la distance entre les deux est urgent.


Septembre 2014 :
Le 15 septembre 2014, Christian Grataloup a donné une conférence au LaScArBx (Laboratoire d'Excellence Sciences Archéologiques de Bordeaux) sur le thème "Quelles questions rétrospectives la mondialisation pose-t-elle à l’ensemble des sciences sociales et humaines ?". 
La conférence a été filmée en deux parties : la vidéo n°1 est l'intervention de C. Grataloup; la vidéo n°2 reprend le débat avec l'auditoire. 

Retrouvez les captations des deux vidéos en cliquant ici
2014_Grataloup_lascarbx.labex_mondialisation

Novembre 2013 
Christian Grataloup a présenté ses travaux sur la mondialisation lors d'un cycle de conférence sur ce thème lors d'une présentation à la médiathèque Louis-Aragon de Bagneux. Retrouvez cette présentation en cliquant sur les 3 images ci-dessous. 

Vidéo 1/3


Vidéo 2/3


Vidéo 3/3



Avril 2011 :

Présentation de l'éditeur :

Comment écrire l'histoire de notre humanité, rendue urgente par l'interdépendance généralisée des sociétés ? Longtemps, comme dans les planisphères, l'Europe a été mise au centre du récit historique. Il est vrai que ce sont les Européens qui ont amorcé la mondialisation avec leurs «Grandes Découvertes » puis qui ont colonisé presque toute la Terre. Ils ont alors imposé leur représentation du monde, avec leurs outils cartographiques et leurs concepts. Ce temps est aujourd'hui révolu. Désormais, des courants appelés « histoire globale » ou « études postcoloniales » défendent l'idée qu'une nouvelle géographie du Monde doit nécessiter une histoire renouvelée. 
Mais il ne suffit pas de décentrer simplement le récit, de préférer le Sud au Nord ou l'Orient à l'Occident. L'histoire doit devenir multipolaire, comme l'espace mondial. Christian Grataloup défend l'apport essentiel d'une réflexion géographique pour dépasser ce qui ne serait qu'une somme de points de vue et construire une véritable histoire du Monde.

Avril 2000 :
Lors d'une conférence organisée par l'Université de Tous Les Savoirs (UTLS), Christian Grataloup est venu présenté les héritages et les dynamiques de la mondialisation contemporaine. Retrouvez cette conférence en cliquant sur l'image ci-dessous.